
Sources : Wikipedia
La ménorah (hébreu : מְּנוֹרָה) est le chandelier (ou candélabre, autre acception conventionnelle) à sept branches des Hébreux, dont la construction fut prescrite en Exode 31 à 40 pour devenir un des outils du Tabernacle et plus tard du Temple de Jérusalem. Ce mot « Ménorah » provient du préfixe « Mé » indiquant la provenance d'une chose, associé à la racine hébraïque Norah, Nourah, de Nour, Nor (flamme) au féminin. MéNoRah signifie donc « de la Flamme », « qui provient de la Flamme » ; cette flamme, selon la Kabbale, n'est autre que la Schékhinah ou présence de Dieu.
Sa forme originelle en Y fut dessinée par Maïmonide dans l'un de ses traité midrashiques : trois branches droites à l'est, trois à l'ouest et une au centre. Cette forme en Y, selon la Kabbale, devait rappeler les Sept branches du delta du Nil ; et son huile sainte, les eaux sacrées du Nil qui ne devaient jamais manquer.
Selon Zacharie, ces sept lampes sont les yeux de Dieu qui veillent sur toute la Terre. Toujours selon Zacharie, le chandelier à sept branches est encadré de deux oliviers qui fournissent l’huile aux lampes.
Mais le chandelier à sept branches est aussi un équivalent, et un héritier, de l’« arbre babylonien de la lumière ». Certains se demandent aussi si la Menorah ne dérive pas d’un antique « arbre sacré », ce qui expliquerait sa forme arrondie dans le Temple détruit par Titus. Contrairement à la forme plus fréquente de la Ménorah, la tradition juive (Maïmonide dans son célèbre dessin et Rachi dans son commentaire à Exode 25, 32) suggère plutôt une forme selon laquelle les six branches seraient des diagonales droites.
Flavius Josèphe écrit : « On lui a donné autant de branches qu’on compte de planètes avec le soleil ». C’est une « imitation de la sphère céleste archétype » selon Philon.
À la suite de Clément d'Alexandrie, les chrétiens considèrent le chandelier à sept branches comme un équivalent de la croix du Christ.
Découverte d'une mosaïque dont les motifs dessinent 12 chandeliers à 7 branches
MISE À JOUR D'UN MONUMENT SACRÉ DU JUDAÏSME À KELIBIA/TUNISIETUNIS, 19 juil

"Une mosaïque évoquant un lieu sacré du judaïsme remontant à la fin de l'antiquité, a été mise au jour à Kélibia, ville de Tunisie, a-t-on appris jeudi à l'Institut national du Patrimoine (INP).Ces vestiges, sans doute une synagogue antique, "en tout cas un lieu sacré", ont été découverts lors de travaux de voirie menés au pied de la forteresse surplombant le port de Kélibia, à 110 km au sud de Tunis, sur le littoral nord-est de la Méditerranée.
Cette découverte a été présentée par l’archéologue Mounir Fantar lors d’une journée scientifique à l’INP, qui en a fait état dans son dernier bulletin interne.
Il s'agirait d'une première, les vestiges constituant la première preuve d'une présence antique du judaïsme dans cette région du Cap Bon. La représentation de chandeliers à sept branches, symboles du judaïsme, ne laisse aucun doute sur la présence d'un lieu sacré juif. Le monument, daté a priori du 5e siècle avant JC, est constitué d'une mosaïque "en parfaite conservation" et dont les motifs dessinent douze chandeliers à sept branches. Cette oeuvre célèbre l'accomplissement du voeu d'un mécène du nom d'Ivdantis (Judas). (NLE)"
Reste à savoir ce qu'on va maintenant faire de cette mosaïque? Va-t-en l'emmener au Musée du Bardo pour enrichir la collection déjà présente, où va-t-en la laisser sur place?
AUTREFOIS
Le Chandelier du Temple
Le chandelier à 7 branches , le chandelier de Jérusalem ...
Un chandelier (Menorah) a été fabriqué selon les directives divines transmises par Moïse, pour meubler et éclairer du soir au matin le sanctuaire érigé dans le désert. (Exode 25, 31 40).
Ce chandelier a été déposé ultérieurement dans le Temple édifié par Salomon (Le Temple de jérusalem ) , qui y a ajouté dix autres chandeliers, cinq à droite et cinq à gauche de l'ancienne Menorah ( Rois I. 49).Le deuxième Temple n'était éclairé que par un seul chandelier qui fut brisé par Antiochus Epiphane (I Maccabées, 1, 22).Juda Maccabi le rétablit après sa victoire sur les Syriens (I Maccabées, 4. 49).
Pompée, d'après le témoignage de Flavius Josèphe (Antiquités XIV, 4, 4), a vu le chandelier au Temple. Selon le même auteur, il se trouvait encore au Temple édifié par Hérode (Guerre IV, .5.). Il fut emmené à Rome après la destruction du Temple par Titus. En l'an 70, et se trouve figuré sur l'Arc de Triomphe qui fut érigé à Rome pour commémorer la défaite juive.
AUJOURD'HUI
L'antique Menorah a disparu. L'antique cérémonie du Temple n'est plus qu'un souvenir. Cependant la lumière continue encore à jouer un grand rôle dans la tradition juive.
.....Les lumières chabbatiques....
Tous les vendredis soirs ainsi que les veilles de fêtes, c'est un devoir pour la maîtresse de maison (ou à son défaut, pour tout autre membre de la famille) d'allumer au moins deux lumières .Cet allumage, qui s'ajoute à l'éclairage normal, a pour but de créer une ambiance solennelle et d'augmenter la joie qui doit régner dans la maison les Chabatth et jours de fêtes.
....Les lumières de 'Hanoucca....
Depuis l'an 165 avant l'ère vulgaire, depuis la victoire de Juda Maccabi, la victoire de la Torah sur l'hellénisme les Juifs illuminent leurs maisons pendant 8 jours à partir du soir du 25 Kislev (cette année, le 30 novembre 2002).
On allume une lumière le premier soir à la droite de la Menorah, le chandelier spécial à huit branches, ou huit becs. On ajoute ensuite chaque soir une lumière nouvelle à la gauche de la précédente que l'on allume en premier, avant de continuer vers la droite.
II est souhaitable que tous les membres de la famille allument leur chandelier. Cependant le devoir religieux est accompli par l'allumage d'une seule Menorah le chandelier est disposé près de la fenêtre dans tous les cas où une telle illumination est visible de l'extérieur, sinon sur la table ou sur tout meuble approprié
Curiosités à propos de la lumière et de la Ménorah
Les Perses considéraient que la lumière provenait d'un dieu et l'obscurité d'un autre dieu. C'est pour s'opposer à cette croyance que nous louons tous les matins " l'Eternel qui a créé à la fois lumière et obscurité".
La lumière est le symbole de la joie. Preuve: après la mort de Haman " les Juifs eurent de la lumière, de la joie et de l'allégresse" (Esther 8, 76).
Editer, se dit en hébreu " sortir à la lumière".
Le chandelier fabriqué dans le désert avait 7 branches qui correspondent aux 7 mots composant

Les élèves du Rabbane Yohanan ben Zacaï appelaient leur maïtre: " lumière en Israel". C'est le roi David qui, le premier, a porté ce qualificatif (II Samuel, 18, 3).
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